Janvier est bien le pire moment de l’année scolaire, et les universitaire ne font pas exception.
Promenés de salle en salle, d’horaires en horaires, de trains en trains, d’archives en données… les étudiants en histoire commencent à ne plus bien savoir pourquoi ils étaient là au départ.
Et c’était compter sans les incessantes réformes de l’université : même les profs ne savent plus très bien ce que l’on doit faire, la maquette vient de changer, on essuie les plâtres…
Et voici comment quand on est étudiant en M1, on se retrouve avec plus d’heure de cours d’anglais ou d’informatique que de séminaire d’histoire. Et là dedans il faut caser les recherches, et pour beaucoup les matières « spéciales CAPES »…
Mais on ne perd pas espoir (ou si peu)…
Quand même quelques bonnes nouvelle se profilent à l’horizon : J’AI RETROUVÉ LES ARCHIVES DE L’UNION DES ŒUVRES / FLEURUS !!!!
Oui, l’idée qu’une maison d’édition complète puisse avoir perdue ses archives peut sembler vaguement angoissante, donc je préfère penser que mon projet les indiffère complétement.
Donc direction Angoulême la semaine prochaine (eh non pas pendant le festival…), avec ma petite valise et mon mouchoir plein d’espoir…
Étant donné les effectifs réduits du centre de documentation (personne ne semble épargné par les restrictions), les archives ne sont pas classées, et on ne sait même pas tellement ce qu’il y a dans ces mystérieuse boites… Je vais faire mon Champolion !
Et puisque je n’aurai sans doute pas eu mon quotas de cahots ferroviaires, je remets ça le lundi suivant : direction Panam. La secrétaire générale m’attends… J’ai intérêt à ne pas me perdre dans le metro :s .
Enfin voila, l’étudiant en histoire doit aussi se faire nomade, façon tortue pleine de sagesse (mmmh, qui porte sur son dos 4 éléphants… et la réponse est 42… ook ook…).